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Le blog d'une tite papillote
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22 juillet 2006

Disney - 3

Les licenciements chez Disney ont beaucoup surpris

LE MONDE | 21.07.06 | 18h14  •  Mis à jour le 21.07.06 | 18h14

LOS ANGELES CORRESPONDANTE

Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais.
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A Hollywood, nul ne se doutait que le premier des 650 employés des studios Disney licenciés, mardi 18 juillet (Le Monde du 20 juillet), serait Nina Jacobson, la présidente de production qui vient de superviser le triomphe de Pirates des Caraïbes 2, avec Johnny Depp. Elle non plus.

Lundi 17, d'après le Los Angeles Times, Mme Jacobson aurait appelé son patron, Richard Cook, de l'hôpital - où elle assistait à la naissance du troisième enfant de sa compagne -, afin qu'il la rassure. Loin de démentir la rumeur, le président des Studios Disney lui a confirmé qu'elle était remplacée par Oren Aviv, le président du marketing qui a conçu et coproduit Benjamin Gates et le trésor des Templiers.

Nina Jacobson, 40 ans, pilotait depuis huit ans la production des longs métrages chez Disney, après des débuts remarqués aux studios Universal. Elle a connu des succès (Pirates des Caraïbes, Le Monde de Narnia), mais aussi son lot d'échecs : Alamo, Hidalgo ou La Vie aquatique, de Wes Anderson, et Ladykillers des frères Coen.

Elle avait produit Sixième Sens, mais refusé le scénario de La Jeune Fille de l'eau, le film de M. Night Shyamalan que Warner Bros. sort en salles cette semaine aux Etats-Unis. Le réalisateur s'en prend du reste méchamment à Nina Jacobson dans The Man Who Heard Voices, un livre de Michael Bamberger publié le 17 juillet.

UNE ACTION QUI STAGNE À 29 DOLLARS

Selon un communiqué des Studios Disney, qui se refusent à tout commentaire, cette restructuration vise à recentrer les activités cinématographiques sur l'image de marque Disney et à fusionner les distributions nationales et internationales.

Renonçant à leur diversification vers des films plus adultes et à grand spectacle (Pearl Harbor, Armageddon) commencée au début des années 1990, les studios Disney ne produiront et ne distribueront plus qu'une dizaine de films par an, dessins animés compris (contre une vingtaine actuellement), et la filiale Touchstone Pictures sera réduite à deux ou trois films par an.

Le groupe de divertissement consolide son secteur de distribution en deux entités : Buena Vista Worldwide Marketing & Distribution pour le cinéma, et Buena Vista Worldwide Home Entertainment pour la vidéo.

Moins d'un an après sa nomination comme PDG du groupe Disney en remplacement de Michael Eisner, Robert Iger poursuit sa stratégie de dégraissage visant à améliorer la rentabilité de son entreprise et à renforcer l'action, qui stagne autour de 29 dollars.

La réduction de 20 % des effectifs du studio seront effectifs dans tous les pays où Disney/Buena Vista est présent, plus particulièrement dans le secteur marketing. Les dessins animés (avec Walt Disney Feature Animation et Pixar Studios), la division Miramax Films, la branche musique (Buena Vista Music Group) et les parcs d'attractions sont épargnés ainsi que le secteur télévision du groupe, soit les réseaux ABC et ESPN (sport).

Plusieurs studios hollywoodiens ont déjà procédé à des réductions, Warner Bros., Metro-Goldwyn-Mayer Inc. et Paramount Pictures, après l'acquisition de DreamWorks SKG.

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